Afin d’appréhender les problématiques liées au logement, le commissariat du développement durable publie pour la première fois un ouvrage intitulé « État du logement en 2010 ». Accessible à tous, il prend la forme d’un recueil synthétique d’indicateurs-clés sur le logement. La première partie examine l’état du parc et des évolutions opérées en fonction du statut d’occupation des logements. Le parc de logement est constitué de 33,5 millions de logements (hors locaux d’hébergement collectif) au 1er juillet 2010 (progression de 1,1 % par rapport à 2009). Il comprend 27,98 millions de résidences principales, dans lequel prédominent les propriétaires (16, 27 millions de logements) devant les locataires (11,71 millions, dont 5,12 dans le secteur social). Il faut y ajouter 3,14 millions de résidences secondaires et 2,35 millions de logements vacants, pour atteindre le total de 33,49 millions de logements. La deuxième partie est relative à l’habitat, l’environnement et au développement durable. L’ouvrage s’intéresse aussi au taux d’effort des ménages (20 % du revenu en moyenne variant selon le statut d’occupation), ainsi qu’aux inégalités sociales du logement et à la montée en puissance du développement durable dans le secteur de l’habitat (baisse de la consommation énergétique depuis 2003 ).
La troisième partie est consacrée à l’économie du logement. Sur la période 1999-2011, les prix des logements anciens augmentent bien plus rapidement que ceux des loyers dont le rythme est proche de celui du revenu disponible brut par ménage. En 2011, les prix des logements anciens augmentent de 5,9 %, soit plus fortement qu’en 2010, alors que les prix des loyers progressent à un rythme moins soutenu qu’en 2010 (+ 0,9 % après + 1,5 %). Il y est reporté aussi les différentes dépenses rattachées au logement : dépenses en logement, dépenses courantes liées à l’occupation du logement et dépenses d’investissement. Il traite également de l’activité immobilière (264,7 milliards d’euros pour l’acquisition et l’entretien de logements), des aides au logement (40,6 milliards d’euros, dont 47 % pour les locataires et 53 % pour les propriétaires) et du financement de l’activité (pour plus de la moitié, grâce au recours au crédit). Enfin, la quatrième et dernière partie propose des comparaisons internationales qui font apparaître des différences structurelles selon les États de l’Union européenne.